J#2 Formation aux trois premiers modules
L’aventure a commencé pour 18 personnes et deux formateurs. Le village essuie une vague de froid qui a permis d’opérer quelques ajustements logistiques pour que toutes les conditions soient favorables à la plongée au cœur de soi. Le confort, la convivialité, la détente, la confiance et la sécurité semblent être vraiment cruciales pour ce genre de voyages.
Vu de l’extérieur, en tant qu’organisateur, je peux vous dire que le premier rendez-vous, sur le panorama de la place Sainte-Barbe, m’a rappelé avec nostalgie le premier rendez-vous du stage précédent. Ce parfum unique de découvrir des visages dont on a déjà entendu les voix, cette fragrance de départ, comme si l’on se retrouvait devant le car qui nous amène à l’autre bout du monde, à l’autre bout de notre monde, à l’autre bout de soi. Il y a ces teintes sur les frimousses souriantes de ces enfants de 20 à 72 ans, un air de «je sais pas vraiment ce qui m’attend mais j’ai déjà sauté, je suis dans le vide, est-ce-que je vais à respirer profondément ?». En me lisant, je vous invite à prendre avec moi cette profonde respiration, celle qui nous ramène là où on est, maintenant, tout de suite. Celle qui oxygène l’entièreté de notre être. Celle qui permet à toutes les parts de soi de respirer de concert, celle qui concourt à l’unité.
La première matinée, puis un repas joyeux à 20 personnes dans notre salon déguisé en resto bobo, vegano, gaucho, bougies, hang et gomasio… petite respiration à la surface et on replonge.
Hier soir, la cuisine s’est faite rapidement pour le repas de ce midi. Se ressourcer, prendre du temps pour soi, construire les meilleurs conditions pour vivre pleinement ces instants, poser de la conscience sur ce qui se produit en nous, n’est-ce-pas là aussi un pas sur le chemin?
Les quelques retours que j’ai eus concordent. On est en voyage. Ne vous méprenez pas, la CNV n’est pas (qu’)une méthode, elle n’est pas (qu’)un outil, elle n’est pas (qu’)un processus mentalisable. Il y a là quelque chose qui tient de l’énergie, de la connexion profonde à l’univers à travers son propre cœur, (je suis plus tout à fait sûr qu’il n’y avait que du gomasio avec les graines germées finalement ;)…) une connexion avec ses perceptions sensorielles, une ouverture de tous nos sens à la sensibilité vibratoire de ce qui peut se produire chez soi et chez l’autre, une découverte organique de notre don originel d’empathie, envers nous-mêmes et envers ce(ux-lles) qui nous entoure(nt).
Ne serait-on pas en train de caresser des ondes gravitationnelles à la surface de notre planète, à la surface de notre âme, à la surface ne notre soi, là où l’infiniment petite touche à l’infiniment grand, à l’orée de l’infini?
Aux confins de soi, tout autour de l’univers…
Juste… Là.
Auteur/autrice
lipfif@gmail.com
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